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Voûte gothique sur croisée d’ogives

(échelle1/32e)

Objectifs archéologiques et pédagogiques:
 

- Appréhension et compréhension d'une architecture de superposition permettant par le simple jeu des forces architectoniques (pesanteur, pression verticale et latérale des blocs, joints vifs…) la construction de monuments imposants.


 

- Quelles solutions architecturales apporter aux problèmes des pressions dans un monument (contrefort, arcs boutant, voûtes…) et par là même créer de nouvelles caractéristiques architecturales.

- Sensation des textures des matériaux employés (pierre, bois…).

Principes architecturaux démontrés :

 

- La voûte exerce des pressions non plus sur les murs porteurs comme dans l’exemple précédent, mais sur les quatre colonnes qui restent d’aspect massif, car chacune supporte à elle seule trois départs de voûtes.
Cette différence entraîne à l’époque gothique la possibilité de créer des ouvertures dans les murs (baies, fenêtres, portes monumentales…) mais aussi des volumes intérieurs (exemple de la maquette où la croisée d’ogives est plus haute que les voûtes latérales) peu réalisables avec une voûte romane.
 

- L’autre conséquence de ces pressions est l’utilisation d’un appareillage (dimensions des blocs) plus petit que dans celui de la voûte romane.
 

- Coffrage des voûtes symbolisé par des gabarits de bois permettant de faire reposer les claveaux lors de la construction et de là retirer une fois le montage effectué pour démontrer le principe de pression entre les blocs qui assure la cohésion de l’ensemble.
 

- Figuration sur les blocs des symboles utilisés par les tailleurs de pierres suivant les exemples régionaux de la ville d'Arras.
 

- Simulation d’un quadrillage au sol permettant de mettre en lumière le rôle de carrefour de la croisée d’ogives qui permettait architecturalement de répartir le plus souvent l’espace vers d’autres directions au sein du monument.
 

- Imitation de la pierre et de sa coloration sur une partie de la maquette (sol).

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